Le poêle réapparaît aujourd’hui sur le marché en proposant énormément d’avantages : son rendement et sa puissance en font une véritable source de chauffage sans occulter le plaisir de s’offrir chez soi le spectacle du feu. Plus propre que la cheminée, il s’intègre facilement et harmonieusement aux espaces intérieurs quelques qu’ils soient.
Quels sont les avantages du poêle ?
Le poêle offre la possibilité d’un redémarrage facile à partir de braises au bout de 10 heures d’utilisation. Dès lors, son autonomie peut atteindre 6 à 7 heures. A l’inverse de la cheminée, la plupart des vitres sont équipées d’un système évitant leur noircissement.
Son rendement, déjà largement avantageux, peut être amélioré sur certains modèles en y intégrant un double système de combustion des fumées.
Enfin, le poêle est facilement démontable, et peut être réinstallé sans difficulté dans un nouveau logement.
Quel poêle choisir ?
On distingue deux types de poêles :
Le poêle de masse est très imposant (500 kg en moyenne) et peut constituer une source de chaleur principale. Son rendement atteint 90 % et il permet, après une combustion de 1 à 3 heures, la diffusion d’une chaleur douce et stable pendant 8 à 24 heures.
Dans cette catégorie, il faut différencier les poêles en stéatite, ou poêle hollandais des poêles traditionnels en faïence ou poêles alsaciens.
Les premiers sont simples à installer car compacts. Ils sont aussi plus rapides dans la diffusion de la chaleur et deux fois plus économes qu’un poêle traditionnel. Les seconds ont fortement évolué et les modèles récents bénéficient de matériaux leur permettant un rendement intéressant.
Le poêle à convection constitue un équipement plus modeste, généralement en acier et équipé d’un foyer en fonte. Son efficacité est moindre car le refroidissement est plus rapide et la chaleur a tendance à stagner en hauteur de plafond.
Les modèles récents bénéficient cependant pour la plupart de la technologie de double combustion ou postcombustion leur permettant d’atteindre un rendement de 80%. Dans cette catégorie, on trouvera les poêles dits « scandinaves » en fonte, et les poêles cheminées qui associent la performance à l’esthétique d’une cheminée.
Comment bien choisir la puissance de son poêle ?
Quelque soit le type de poêle choisi, de masse ou à convection, il est important de bien déterminer la puissance nécessaire et suffisante à sa meilleure utilisation. Un poêle trop puissant par rapport au volume que l’on souhaite chauffer aura tendance à fonctionner au ralenti et à engendrer plus de fumées ; à l’inverse, un poêle trop modeste risquerait d’être en surchauffe permanente.
Le plus simple est de demander l’avis à un professionnel qui pourra déterminer la puissance adéquate en fonctions de différents critères (volume et architecture de la pièce ou de la maison, type d’isolation du logement, besoin identifié : chauffage principal ou d’agrément).
Un ordre de grandeur est néanmoins préconisé : pour une hauteur de 2,5 m de plafond normalement isolé, il faut compter 1KW pour 10m².
Quel budget ?
Les prix sont évidemment très variables selon l’utilisation et les technologies. Il faut compter entre 650 et 1 500 euros pour les modèles de poêles à convection, et plus de 10 000 euros pour les poêles de masse en céramique ou stéatite.