Avant d’entamer les travaux de construction ou de rénovation de toiture, il est judicieux de bien planifier les travaux. Vous devez par exemple identifier le type de toiture à mettre en place, ainsi que le matériau de couverture de toit à poser qui est primordial. Cela permet de définir les opérations à effectuer.
Les formes de toiture possible
Suivant l’évolution des techniques, on peut recenser plusieurs formes de toiture. Principalement, on peut distinguer :
- Les toitures en pente : la forme de toit la plus courante. Elle peut se décliner en plusieurs variétés comme la toiture monopente à versant unique, les toitures à deux ou à quatre pans, la toiture à deux pans en croupe, la toiture à coyaux, ou encore la toiture à deux pans avec lignes de bris ;
- La toiture plate : qui n’est pas si plate que cela car elle comporte quand même un très faible degré de pente pour l’écoulement des eaux pluviales. Généralement utilisé pour un garage ou un atelier, cette forme de toiture est de plus en plus prisée. Elle offre une facilité de pose, un style moderne, mais surtout par la possibilité d’aménager en une toiture végétalisée ou en toit-terrasse ;
- La toiture arrondie : qui offre un design original, permet de gagner en espace sous combles, et de récupérer facilement l’eau de pluie. Il y a les toitures à courbure simple, à courbure double, en dôme ou en tourelle.
Quel que soit le type de toiture que vous choisirez, il est incontournable de procéder au préalable au calepinage. Cela consiste à calculer la pente, la couverture, et les charges suivant les normes du DTU Toiture (Documents Techniques Unifiées). Il convient de faire appel à une entreprise de couverture pour cette étape.
Les matériaux de couverture de toit que l’on peut utiliser
Pour la couverture du toit, plusieurs types de matériaux sont disponible, comme :
- Les tuiles : qui peuvent être plates ou en demi-cercle, durables et très esthétiques mais constituant une charge assez élevée ;
- L’ardoise : qui offre une bonne isolation thermique, mais assez complexe à poser par leur faible résistance au poids du couvreur ;
- Le shingle : ressemblant à l’ardoise mais fait en fibre de verre et de bitume, facile à installer mais difficilement réparable ;
- Le bois : écologique, durable, légère et isolant, mais n’a pas une très bonne résistance au feu ;
- Le métal comme le zinc, l’aluminium ou le bac acier : assez résistant, qui s’adapte à tous types et formes de toitures, mais a une faible isolation thermique et phonique ;
- La végétalisation : la plus écologique, offre une bonne isolation, mais nécessite beaucoup de travail dans la pose et l’entretien.
Avant de choisir ce que vous allez mettre sur votre toit, il vaut mieux se renseigner sur les contraintes techniques comme les DTU (Documents techniques unifiés). Des règlementations locales comme le PLU (Plan Local d’Urbanisme) sont aussi à renseigner auprès de la mairie. Le PLU peut contraindre l’aspect esthétique de votre toiture pour l’harmoniser avec son environnement.