Conformément aux dispositions du code général des collectivités territoriales, le ramonage est une obligation. Il doit être réalisé au moins une fois par an. Par ailleurs, les dispositions règlementaires afférentes sont renvoyées auprès des autorités locales concernées. Dans certaines collectivités, la fréquence des travaux est fixée à 2 fois par an.
Si vous souhaitez connaitre les obligations vous concernant, nous vous invitons à vérifier auprès de votre Mairie. Vous aurez la réponse à vos questions sur vos obligations. Cependant, la question qui se pose est de savoir pourquoi le ramonage est obligatoire. Découvrez les réponses à cette problématique dans l’article.
Pourquoi effectuer un ramonage de votre cheminée ?
Le ramonage se matérialise par l’entretien de la cheminée. Il peut impliquer l’entretien, la remise en état et la réparation de cet équipement de chauffage. Cet entretien a un double intérêt. Le premier est d’assurer l’efficacité et l’étanchéité des conduits et des éléments composant la cheminée. Le second intérêt est de réduire les risques d’intoxication liés aux résidus accumulés dans les conduits. Ceci démontre l’intérêt de faire appel à cet artisan ramoneur expérimenté sur ce site pour effectuer le ramonage d’une cheminée.
Par ailleurs, le ramonage permet de lutter contre le gaspillage. La présence de fissures ou de défauts sur les conduits réduit l’efficacité de la cheminée par la perte de chaleur. Une cheminée ramonée est une cheminée opérationnelle. Vous constaterez la différence sur vos factures de chauffages.
Pourquoi faire appel à un professionnel pour ramoner sa cheminée ?
Le ramonage nécessite non seulement des équipements adaptés, mais aussi un savoir-faire solide. D’ailleurs, les professionnels ne peuvent exercer cette activité sans un minimum de compétences dans le domaine. Un professionnel doit être titulaire d’un diplôme pour pouvoir exercer le métier. Pour ceux qui ne peuvent présenter de diplôme, un agrément est requis. En règle générale, l’obtention d’un agrément est soumise à des conditions, notamment il faut avoir un minimum d’expérience professionnelle de trois ans en tant qu’apprenti.
Après chaque intervention, le professionnel devra délivrer une attestation ou un certificat de ramonage. Ce document témoignera de la réalisation régulière du ramonage sur votre cheminée. Il est à noter que ce document pourra être exigé par votre assureur en cas de sinistre.
L’intervention du ramoneur est un service ouvert au public. À cet effet, la règlementation en vigueur protège les clients en soumettant l’activité du ramoneur à certaines obligations (obligation de transparence, obligation de devis et obligation de facturation imposée au ramoneur professionnel).
Qui est soumis à l’obligation de ramonage ?
Selon le principe, c’est celui qui utilise la cheminée qui procède à son ramonage. Que ce soit le propriétaire ou le locataire, c’est l’utilisateur qui est tenu de ramoner la cheminée. Selon les dispositions en vigueur, le ramonage est une charge locative. À ce titre, les obligations du propriétaire sont :
- Au début d’une location, de s’assurer que les conduits soient en bon état,
- En cours de location, de refacturer au locataire les coûts de ramonage si ce dernier a réalisé des travaux de ramonage pendant la location.
- Le cas d’un immeuble en copropriété, les règlements relatifs à l’entretien, l’utilisation des conduits de cheminée sont établis par le règlement de copropriété.
Quels sont les risques si le ramonage n’est pas réalisé ?
On distingue deux principaux risques en ce qui concerne le non-ramonage de la cheminée :
Le risque sécuritaire et sanitaire
Il a été prouvé que les résidus s’accumulant sur les parois de la cheminée sont toxiques. Les résidus en question peuvent également déclencher un incendie si le ramonage n’est pas effectué régulièrement.
Le risque administratif
Le ramonage est soumis à des règlementations locales. Il arrive ainsi qu’une sanction pécuniaire soit prononcée pour les contrevenants.
Par ailleurs, si le ramonage n’a pas été effectué, vous risquez de ne pas être indemnisés en cas de sinistre causé par un feu de cheminée.
